Le Rwanda a exprimé son désaccord avec la décision de la France d’annoncer la réouverture prochaine de l’aéroport de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
La Conférence pour la paix dans les Grands Lacs, tenue jeudi à Paris, a permis de mobiliser plus d’un milliard d’euros en faveur des populations civiles prises au piège du conflit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Le président Emmanuel Macron a salué cet élan international de solidarité et a annoncé, à cette occasion, la réouverture prochaine de l’aéroport de Goma, situé dans une zone stratégique fortement touchée par les combats.
Mais cette décision ne fait pas l’unanimité. Le Rwanda s’y est fermement opposé, estimant que la France ne peut rouvrir un aéroport situé dans une zone contrôlée par le groupe armé M23, non représenté lors de la conférence.
« Paris ne peut rouvrir un aéroport puisque les premiers concernés ne sont pas là », a réagi Olivier Nduhungirehe, le ministre rwandais des Affaires étrangères, lors d’un point de presse.
Cette prise de position traduit les profondes divergences entre Kigali, Kinshasa et Paris sur la gestion humanitaire et sécuritaire de la région des Grands Lacs, où la situation reste particulièrement instable malgré les efforts diplomatiques internationaux.
 
  
  
  
 








 
 