L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a lancé, ce mercredi 29 octobre, un appel urgent à un « cessez-le-feu immédiat » au Soudan, à la suite d’un massacre survenu dans une maternité de la ville d’El-Fasher, au Darfour. Selon les informations relayées sur le réseau social X, plus de 460 personnes, dont des patients et leurs accompagnateurs, ont trouvé la mort dans l’établissement, pris pour cible lors de récentes attaques armées.
« L’OMS est consternée et profondément choquée par ces informations faisant état du meurtre tragique de centaines de civils et de l’enlèvement de travailleurs de la santé », a indiqué l’agence onusienne, dénonçant une violation flagrante du droit international humanitaire.
L’organisation appelle les parties au conflit à garantir la protection des civils, des établissements de santé et du personnel médical, souvent pris pour cible depuis le début des hostilités entre l’armée soudanaise et les forces paramilitaires de soutien rapide (FSR).
Ce nouveau drame illustre la gravité de la crise humanitaire qui ravage le Soudan depuis plus d’un an, plongeant des millions de personnes dans la détresse et compromettant gravement l’accès aux soins de santé de base.







