Dans un communiqué publié par Apanews, le parti de M. Gbagbo a qualifié la présidentielle de « braquage électoral orchestré par le régime de M. Alassane Ouattara lors d’une session extraordinaire du secrétariat général de son parti tenu hier mardi.
Le Parti des peuples africains (PPA-CI) accuse le président sortant de briguer un « quatrième mandat constitutionnel » et dénonce une « répression civile ».
Un bilan provisoire établi par le parti, fait état de 23 morts, d’une centaine de blessés et une détention de manifestants détenus arbitrairement.
« Pour perpétrer ce coup d’État civil, M. Alassane Ouattara a déployé près de 44.000 éléments des forces armées afin de tenir en joue et de réprimer dans le sang les manifestations pacifiques des Ivoiriens », mentionne le texte.
Cette mobilisation s’inscrit dans le cadre de protester contre les violences politiques, dire non à un quatrième mandat anticonstitutionnel et la libération de tous les prisonniers politiques selon le parti.
Seulement cette marche va se tenir alors qu’un arrêté conjoint du ministère d’État, de la Défense et de l’Intérieur avait interdit toute manifestation pour une durée de deux mois depuis le 17 octobre dernier.
Par ailleurs, la Commission électorale indépendante (CEI) a proclamé vainqueur ce lundi Alassane Ouattara avec 89,77% des voix.






