L’Union européenne a réagi aux violences qui ont suivi la proclamation des résultats de l’élection présidentielle camerounaise du 27 octobre. Prenant note des résultats, l’UE a quand même rappelé que son partenariat avec Yaoundé exige le respect de la démocratie, des droits de l’homme et de l’État de droit.
L’institution a ainsi exprimé sa « profonde préoccupation » face à la « répression violente des manifestations » des 26 et 27 octobre, déplorant la mort de « plusieurs civils par arme à feu ».
Elle appelle les autorités camerounaises à identifier les responsabilités, à faire preuve de transparence et à rendre justice pour lutter contre l’usage excessif de la violence et les violations des droits humains. Bruxelles exige également la libération des personnes « détenues arbitrairement ».
Enfin, l’UE presse toutes les parties à la retenue et encourage « un dialogue constructif » pour préserver la stabilité et la cohésion nationale.
Les violences post-électorales au Cameroun ont fait au moins onze morts.







