Une nouvelle forme d’insécurité s’installe dans la capitale guinéenne et préoccupe les habitants : les vols à l’arraché et les agressions au couteau en pleine journée. Ces actes, de plus en plus fréquents, se produisent souvent au vu et au su des passants, sans que personne n’intervienne.
Le vendredi 17 octobre, Madame Jeannette Mansaré, mère de quatre enfants et enseignante, a été violemment agressée à T5, dans la haute banlieue de Conakry. Des inconnus ont tenté de lui arracher son sac alors qu’elle se rendait à une cérémonie de baptême. Dans la chute, elle a été percutée par une voiture et a perdu la vie sur le coup.
Trois jours plus tard, le lundi suivant, Madame Klevor Dorothée a également été attaquée à Lambanyi, alors qu’elle attendait un taxi pour se rendre au travail.
« Pendant que je cherchais un taxi, un jeune est venu pour me prendre mon sac. J’ai crié, mais personne ne réagissait. Il a sorti un couteau et a tenté de me poignarder. En essayant de fuir, j’ai été percutée par un taxi », a-t-elle raconté.
Les journalistes ne sont pas épargnés. En septembre dernier, un reporter d’un média populaire s’est fait dérober son sac contenant 15 millions de francs guinéens (environ 1 500 dollars).
La réaction du gouvernement
Face à cette recrudescence des agressions, le gouvernement guinéen a exprimé sa préoccupation.
« Il est temps d’adopter une approche nouvelle pour sauver des vies », a déclaré le porte-parole du gouvernement, appelant à renforcer la sécurité urbaine et à protéger les citoyens.
D.S Kamara, correspondant de LNA à Conakry