« La popularité n’est pas le seul facteur qui compte », a déclaré Maître Souleymane Baldé, en réaction aux moqueries suscitées par l’annonce de sa candidature à l’élection présidentielle guinéenne du 28 décembre prochain.
Dans un entretien accordé au site Les Nouvelles d’Afrique, l’avocat a rappelé qu’une élection ne se gagne pas uniquement sur la base de la notoriété. « En 2010, le premier avait obtenu 43 % des voix au premier tour et le deuxième 18 %, mais c’est le deuxième qui a remporté la présidence », a-t-il souligné.
Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes doutent de la crédibilité politique de Me Baldé, jugé inexpérimenté et peu connu du grand public. L’intéressé, lui, affirme vouloir surprendre. « Ils seront surpris par mon score. Peut-être qu’ils minimisent leur futur président », a-t-il ironisé.
Se présentant comme un défenseur de la sécurité des citoyens, Me Baldé affirme avoir « formulé et déposé 260 plaintes pour meurtres », estimant que « les Guinéens sont tués comme des fourmis » et que cette situation « doit cesser ».
Interrogé sur ses chances face à des candidats plus populaires, il répond : « Qui ne tente rien n’a rien. »
Selon la Direction générale des élections, 66 candidatures ont déjà été annoncées. Le nombre pourrait dépasser la centaine avant la validation définitive par la Cour suprême.
Oury Maci Bah