Le président de l’Union pour le renouveau centrafricain (URCA), Anicet Georges Dologuélé, se retrouve au cœur d’un bras de fer administratif après avoir renoncé à sa nationalité française pour se conformer aux exigences de la Constitution de 2023, en vue de la présidentielle de décembre 2025.
Selon le ministère centrafricain de l’Intérieur, sa demande de renouvellement de passeport ne peut être satisfaite. L’administration invoque la loi sur la nationalité de 1961, estimant que M. Dologuélé aurait perdu sa nationalité centrafricaine lors de l’acquisition de la nationalité française. Il lui est ainsi demandé de déposer une requête officielle de réintégration.
Cette décision intervient au lendemain de son investiture officielle comme candidat de l’URCA à la présidentielle et à trois jours de la clôture du dépôt des candidatures. Un revers de taille pour le principal opposant au régime du président Faustin-Archange Touadéra, alors que la tension politique monte à Bangui à l’approche du scrutin.
Adrien Koundou Zalia