L’actualité politique centrafricaine est marquée par une intensification des prises de position au sein de l’opposition, depuis la convocation du corps électoral le 2 octobre dernier en vue des élections de décembre 2025.
Alors que le dialogue politique lancé par le gouvernement avec les leaders du Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC) semble au point mort, cette coalition a récemment annoncé son retrait du processus électoral en cours.
Une décision que ne partage pas l’Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA), le parti dirigé par Anicet Georges Dologuélé.
Ce mercredi 8 octobre, l’URCA a tenu un congrès extraordinaire pour officialiser sa participation aux élections groupées à venir et a investi M. Dologuélé comme candidat à la présidentielle.
Pour le chef de file de l’opposition, cette décision est motivée par le fait que la voie électorale reste le seul moyen légal et démocratique de restaurer la Constitution de 2016, objectif commun initialement porté par le BRDC.
En réaction, le BRDC a aussitôt prononcé l’exclusion de l’URCA de sa plateforme, évoquant des actes de trahison et de non-observation des objectifs collectifs.
À ce jour, l’Autorité Nationale des Élections (ANE) a déjà enregistré quatre candidatures officiellement déposées, parmi lesquelles celles du Président sortant Faustin-Archange Touadéra et de son ancien Premier ministre, Henri-Marie Dondra.
La clôture de dépôt des candidatures est prévue pour le 11 octobre à minuit.
Adrien KOUNDOU ZALIA