C’est à l’école Médine, située dans le quartier de la Médina, que se déroule le vote. En ce début d’après-midi, sous un soleil de plomb, l’ambiance est palpable. De nombreux citoyens, comme Assane Barry, sont venus accomplir leur devoir civique. Pour lui, cet acte est une obligation pour tout citoyen qui possède une carte d’électeur.
Le fait marquant de la journée est sans doute la distribution des cartes d’électeurs en plein scrutin. Devant une foule d’hommes et de femmes, un gendarme scande les noms des personnes qui attendent pour pouvoir voter.
Pour M. Barry, cette situation dénote un manque d’organisation. « Les gens ne devraient pas souffrir pour récupérer leurs cartes », a-t-il déclaré, appelant les autorités à faire preuve de plus de bienveillance.
Il espère que les résultats du vote vont refléter la volonté des électeurs, qu’ils aient choisi le « Oui » ou le « Non ».
À l’approche de la fermeture des bureaux de vote à 18h GMT, l’affluence demeure importante à l’école Médine. L’issue de ce référendum revêt un enjeu capital pour la forte communauté guinéenne établie au Sénégal.
Aissatou Diouf