Les autorités guinéennes ont annoncé vendredi le déploiement de 45 000 membres des forces de défense et de sécurité afin d’assurer la sécurisation du référendum constitutionnel prévu ce dimanche 21 septembre.
Selon le chef de la Gendarmerie nationale, le général Balla Samoura, le dispositif comprend également environ 1 000 véhicules blindés et plusieurs hélicoptères de combat. Le déploiement démarre ce samedi et couvre les bureaux de vote, les principaux axes routiers ainsi que les zones jugées sensibles.
Ce scrutin, le premier sous le régime du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), s’annonce sous tension. L’opposition, qui dénonce un processus jugé déséquilibré, a appelé au boycott et ses partisans multiplient les menaces de perturbation dans leurs bastions.
Les autorités n’ont pas autorisé les opposants au projet de nouvelle Constitution à mener campagne. En revanche, les partisans du « oui », parmi lesquels des membres du gouvernement et de hauts fonctionnaires, ont eu l’opportunité de s’exprimer publiquement.
Il s’agit du troisième référendum constitutionnel de l’histoire de la Guinée. Le dernier en date remonte à mars 2020.