L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, écarté de la course à la magistrature suprême par une décision du Conseil constitutionnel, a affirmé jeudi 18 septembre qu’il ne donnera pas de consigne de vote pour l’élection présidentielle du 25 octobre.
Dans une déclaration lue à la presse par la porte-parole de son parti, M. Gbagbo a indiqué avoir envisagé un temps la possibilité de soutenir « l’un des candidats retenus », mais a conclu qu’« il n’y avait ni consensus, ni légitimité suffisante pour bâtir une telle stratégie ».
Cinq personnalités sont en lice pour ce scrutin, dont le président sortant Alassane Ouattara. Parmi elles figurent également deux anciens proches de Laurent Gbagbo désormais en rupture avec lui : son ex-épouse Simone Ehivet et l’ancien ministre Ahoua Don Mello.
Le Conseil constitutionnel a, début septembre, invalidé les candidatures de Laurent Gbagbo et de Tidjane Thiam, estimant qu’ils étaient inéligibles en raison de condamnations judiciaires.
Laurent Gbagbo martèle depuis plusieurs semaines son opposition à un quatrième mandat du chef de l’État sortant, qu’il considère comme inconstitutionnel.