La crise politique au Népal s’est intensifiée ces dernières heures. Des institutions assiégées par des militants. Ce, malgré le rétablissement des plateformes numériques comme Facebook, X et YouTube, la promesse d’une enquête sur les violences policières et le départ de l’ex-Premier ministre K.P. Sharma Oli.
Des milliers de manifestants, principalement regroupés sous la bannière “Génération Z”, ont commis de nombreux actes de vandalisme mardi, s’attaquant à des bâtiments publics, des résidences de dirigeants et d’autres symboles du pouvoir.
Le Parlement a été incendié, de même que le domicile du Premier ministre démissionnaire. En réponse à cette escalade, l’armée est intervenue pour reprendre le contrôle de la capitale. Le chef d’état-major de l’armée, le général Ashok Raj Sigdel, a annoncé ce mercredi qu’il avait entamé des discussions avec diverses personnalités influentes, y compris des représentants des manifestants. Cette information a été confirmée à l’AFP par le porte-parole de l’armée, Rajaram Basnet, signalant une tentative de désamorcer la tension par le dialogue.
Pour le moment, la tension reste vive dans ce pays qui fait face à une contestation politique et sociale sans précédent.