CEEAC : le Burundais Ezéchiel Nibigira nommé Président de la Commission

L’ambassadeur burundais Ezéchiel Nibigira a été désigné, dimanche, Président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), à l’issue du septième sommet extraordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de l’organisation, réuni à Sipopo, en Guinée équatoriale.

 

La candidature de M. Nibigira, proposée par Bujumbura pour un mandat unique de cinq ans, a été entérinée à l’unanimité par les dirigeants de la CEEAC, sur recommandation des ministres de la communauté. Il succède au Capverdien Gilberto Da Piedade Verissimo, arrivé au terme de son mandat.

 

La Conférence, organisée pour le renouvellement de l’Exécutif communautaire, s’est tenue au Centre international des conférences de Sipopo, en présence de cinq chefs d’État, dont l’hôte Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président en exercice de la CEEAC, ainsi que Félix Tshisekedi (RDC), Évariste Ndayishimiye (Burundi), Faustin-Archange Touadéra (RCA) et Brice Clotaire Oligui Nguema (Gabon). Les autres dirigeants étaient représentés.

 

La cérémonie d’ouverture a été marquée par les interventions du représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale, Abdou Abarry, du président sortant de la Commission, Gilberto Verissimo, et du président Obiang Nguema.

 

Le sommet a officialisé l’entrée en fonction immédiate du nouveau président de la Commission, après sa prestation de serment devant le chef de l’État équato-guinéen, conformément aux textes de la communauté.

 

Au-delà de la question institutionnelle, la Conférence a également examiné la situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo. Les Chefs d’État ont exprimé leur préoccupation face à la persistance de l’insécurité dans cette région, où « des territoires restent sous l’emprise d’un groupe armé soutenu de l’extérieur », selon le communiqué final.

 

La CEEAC a exhorté à l’application rapide de la résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations unies, qu’elle considère comme un socle indispensable pour la paix. La Conférence a par ailleurs salué « les efforts conjoints des processus de Lomé, Doha et Washington » en faveur de la stabilité régionale.

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