Accidents répétés de la route, le conducteur-leader de minibus, René L. PIPOCA pose le diagnostic

Accidents répétés de la route, le conducteur-leader de minibus, René L. PIPOCA pose le diagnostic

Les accidents de la route se multiplient ces temps-ci, dans certaines localités africaines. Or, la politique d’un réseau routier totalement moderne et plus adéquat reste par exemple, la préoccupation de certains Etats. Et, c’est le cas du Bénin.

Assainir la circulation routière sur l’ensemble du territoire national, l’engagement des autorités compétentes en charge de la sécurité est palpable au Bénin. Plusieurs initiatives ont été engagées pour réduire les accidents de la route et préserver la vie de tous. La verbalisation systématique des chargements hors gabarit, du délestage des surcharges, du retrait des véhicules branlants est de mise. Aussi, les excès de vitesse constatés à l’aide des radars de surveillance installés sur le corridor, sont sanctionnés. Malgré les efforts soutenus, une recrudescence de l’insécurité routière semble être notée.

Plusieurs accidents sont enregistrés avec à la clé, des dégâts corporels et matériels. Celui de Thio, département des Collines, survenu dans la première moitié du mois d’août 2025, ayant fait plus d’une quarantaine de morts, réchauffe depuis peu, les discussions. ‘’Des causes profondes aux approches de solution des accidents répétés de la route : Le regard d’un acteur des transports.’’, c’est autour de cette thématique que le média béninois Radio Sêdohoun a invité ce samedi 23 août 2025, sur son programme hebdomadaire ‘’Sans Détour’’, le conducteur-leader de minibus, gestionnaire des transports terrestres et logistiques, coordonnateur des minibus sur la gare routière de l’Etoile rouge à Cotonou et président de l’ONG Ma Liberté, René Luc PIPOCA. Dans un argumentaire soutenu, cet acteur des transports a fait savoir que l’imprudence et surtout l’excès de vitesse des conducteurs qui n’observent pas les prescriptions du code de la route, sont à l’origine de plusieurs cas d’accidents.

Poursuivant son diagnostic, René Luc PIPOCA note également l’état de certains véhicules, de certaines voies, de la fatigue de certains conducteurs au volant, de l’absence de panneaux de signalisation et d’électrification à certains endroits, comme sources des accidents de la route. Au volant, « vous êtes fatigué, garez. Aller à bon port en retard, vaut mieux que ne pas y être…», dit-il. Pour lui, un conducteur qui souffre par exemple de l’hémorroïde doit prendre ses précautions pour éviter des crises au volant. Il dénonce les conducteurs qui se laissent parfois conduire par la force motrice au lieu de contrôler la force motrice et recommande à l’Etat, l’acquisition des caméras piétons. Dans la conduite de véhicule, le conducteur-leader de minibus invite à ne pas négliger tout de même, l’aspect spirituel.

Au-delà de tout, le respect du code de la route, l’adoption de bons comportements sur la route et le respect les instructions des agents placés sur le terrain sont pourtant recommandés à tous les niveaux, rappelle-t-il. Il pense que le renforcement de la conscience collective du respect du code de la route est primordial. En cela, les séances pérennes de sensibilisation doivent être renforcées en direction de l’ensemble des acteurs du secteur, notamment les conducteurs. Et, l’acteur des transports interpelle le Centre National de Sécurité Routière (CNSR, pour des mesures exceptionnelles dans ce sens. Contraindre tous les conducteurs à suivre lesdites séances de sensibilisation devient fondamental, souligne-t-il. Le renouvellement périodique de permis de conduire reste aussi une option.

Sidoine AHONONGA

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