La prévention routière, « c’est l’affaire de tous », rappelle l’acteur de la sécuritaire routière, Georges ANAGONOU

La prévention routière, « c’est l’affaire de tous », rappelle l’acteur de la sécuritaire routière, Georges ANAGONOU

C’est un secret de polichinelle. Au Bénin, des cas d’accidents de la route ont été enregistrés ces derniers temps dans des localités ; ceci malgré les efforts constants et soutenus des autorités compétentes.

Il est clair que le gouvernement béninois mène des actions majeures dans le secteur. En effet, la politique d’un réseau routier totalement moderne et plus adéquat reste la préoccupation de l’Etat. Et, cela est bien tangible sur le terrain. Toutefois, le respect du code de la route, l’adoption de bons comportements sur la route et le respect strict des instructions des forces de sécurité sont recommandés à tous les niveaux. Cela permet sans aucun doute de lutter contre l’insécurité routière. Mais, que fera-t-il désormais le Centre National de Sécurité Routière (CNSR) pour limiter les dégâts ? A cet effet, la chaine privée béninoise Radio Sêdohoun reçoit dans le Grand Direct (11H 45 GMT) de ce mercredi 02 juillet 2025, le Chef service Communication et Coopération du CNSR, Georges ANAGONOU. Dans son développement, celui-ci a d’abord indiqué que l’accident n’est jamais un souhait surtout « lorsqu’on est travailleur de la route.»

A l’en croire, « à chaque fois qu’il y a accident, on commence par se poser de questions, questions dans ce sens que vous vous dites que les éléments dont ont besoin les usagers de la route, pour éviter l’accident ou pour minimiser l’accident, que vous leur donnez ça à chaque fois. » Georges ANAGONOU précise que la mission du CNSR est claire. Il s’agit notamment de « faire tout ce qu’il faut, mettre en œuvre tout ce qu’il faut pour minimiser les conséquences des accidents dans notre pays. Et, nous essayons en quel que sorte de faire cela, en utilisant ce qu’on appelle la prévention routière plus le contrôle de la police pour que les gens puissent faire attention sur la route. C’est vrai que le risque zéro en accidentologie n’existe pas…»

Le Chef service Communication et Coopération du CNSR note une amélioration de l’état de la route sous le régime de son Excellence Monsieur Patrice TALON. « Quand il y a accident, la cause se cherche et se retombe sur l’homme. Dans notre méthode de sensibilisation, il y a encore des choses à faire ». L’actuelle dynamique de l’actuel directeur général de l’institution est à apprécier à sa juste valeur. Elle vise le renforcement de la sensibilisation via le numérique pour impacter davantage l’ensemble des cibles visées.

« La prévention routière, c’est l’affaire de chacun, c’est l’affaire de tous », rappelle-t-il. Georges ANAGONOU fait savoir qu’il y a une échéance en vue, l’échéance de 2030 donnée par les Nations Unies. « A cette échéance, nous devons réduire de moitié, la mortalité routière dans notre pays. Si vous avez cet objectif-là, vous mettez tout en œuvre pour pouvoir l’atteindre », a ajouté cet acteur de la sécuritaire routière en Afrique.

Notons qu’à la suite d’un accident de la circulation dans la soirée du 27.06.25 au carrefour IITA dans la commune d’Abomey-Calavi, département de l’Atlantique, le Ministre du Cadre de Vie en charge des Transports José Didier TONATO expliquait à la presse qu’une remobilisation est faite depuis plusieurs semaines, pour réfléchir et travailler sur la question de la sécurité routière en République du Bénin. Il revient alors à chaque usager, de jouer sa partition pour baisser drastiquement le taux d’accidentologie sur les axes routiers.

Sidoine AHONONGA

Get real time updates directly on you device, subscribe now.