Au Bénin, un atelier de concertation et de planification est organisé dans le cadre de la mise en œuvre du Projet transfrontalier d’appui au renforcement de la sécurité communautaire, à la gestion et à la prévention des conflits liés à la transhumance et à la gestion des ressources naturelles entre le Bénin et le Niger (PEV Bénin-Niger/PNUD). Et, c’est la commune de Malanville qui a abrité ledit atelier.
A cet important rendez-vous, précise la chaine privée béninoise Radio Sêdohoun, un parterre d’autorités locales et nationales dont le Maire de Malanville Guidami GADO, les Chefs d’arrondissement de cette commune du Nord-Bénin, le Directeur du Développement Local et de la Planification, le Secrétaire permanent par intérim de la Commission nationale de lutte contre la radicalisation, l’extrémisme violent et le terrorisme, Louis TOKPANOU. L’autorité communale a reconnu à l’occasion, les efforts constants du gouvernement du Bénin et du PNUD en faveur de la paix, de la sécurité et de la cohésion sociale. Guidami GADO a également fait savoir que la sécurité est une responsabilité partagée par tous les citoyens. Cela dit, l’appui de chaque individu aux forces de sécurité est nécessaire dans l’atteinte des résultats souhaités. Et, son appel est fondamental, tirer le meilleur des discussions afin d’adopter des comportements favorables au développement local. « Il ne peut y avoir de développement sans paix, sécurité et cohésion sociale », rappelle-t-il.
Le Secrétaire permanent par intérim de la Commission nationale de lutte contre la radicalisation, l’extrémisme violent et le terrorisme a, de son côté, contextualisé le projet et mis en lumière ses objectifs. Quant-aux objectifs du projet, il s’agit de renforcer les mécanismes de surveillance et d’alerte communautaire avec la participation active des populations locales, de mettre en place des réseaux d’information entre les communautés et les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), pour faciliter un échange rapide d’informations permettant d’anticiper et de répondre efficacement aux menaces, de développer des systèmes de médiation communautaire impliquant les chefs traditionnels, les femmes et les jeunes afin de gérer les conflits liés à l’accès aux terres, aux pâturages et aux ressources en eau.
A cet atelier, des mécanismes concrets de mise en œuvre et de suivi en matière de sécurité communautaire ont été élaborés au cours de ladite assise. Les travaux ont pris fin ce 1er juillet, avec la participation active d’une belle brochette d’acteurs clés de la sécurité communautaire.
Sidoine AHONONGA