Les légumes devraient occuper le plus de place possible dans notre assiette. Pour cause, ils sont une excellente source de vitamines, de minéraux et de fibres, essentiels d’ailleurs à notre bien-être.
Il est question de réduire fondamentalement la sous-alimentation et soutenir spécifiquement les terres durables ; sensibiliser sur les pratiques alimentaires saines. En effet, les légumes aident du coup, à la réduction du risque de plusieurs maladies. Il faut utiliser intelligemment les légumes car ils ont la faculté de guérir, de prévenir ou encore de soulager de nombreux maux. Une alimentation saine et durable appelle donc à l’option de la consommation de légumes, des alliés incontournables d’une santé étincelante. Le principal atout des légumes est le fait qu’ils jouissent d’une composition très particulière. Cela dit, sans légumes, la vraie santé est alors impossible.
Reçu par la chaine privée béninoise Radio Sêdohoun, dans le Grand Direct (11H45 GMT) de ce lundi 30 juin 2025, le coordonnateur national de la composante 2 du projet SAFEVEG, représentant de l’Université des Pays-Bas Wageningen University 8 Research (WUR) au Bénin, Dr Janvier EGAH a apporté des clarifications. Selon lui, « le projet SAFEVEG est un projet de promotion de la production et de la consommation des légumes sains en Afrique de l’Ouest, plus précisément au Burkina-Faso, au Mali et au Bénin. C’est un projet qui est mis en œuvre par un consortium composé du Centre Mondial des Légumes, du CIRAD et de l’Université de Wageningen des Pays-Bas. Il est financé par l’Union Européenne et le Royaume des Pays-Bas…»
Dr Janvier EGAH précise que « les objectifs du projet visent à stimuler la consommation des légumes au sein de la population, promouvoir des semences, des variétés améliorées, promouvoir également les pratiques de gestion durable des terres, des pratiques de production saine des légumes et également connecter les producteurs maraichers au marché. Là, ils ont mis en place les réseaux d’entreprise maraichère qu’ils connectent donc au marché. Nous avons également les petits producteurs qui sont accompagnés afin que leur productivité et le revenu soient améliorés. C’est un projet structuré autour de six composantes. Il y a la coordination de façon globale du projet. Et, cette composante est gérée directement par le Centre Mondial des Légumes ; stimuler la consommation des légumes, une composante qui est coordonnée dans les trois pays par l’Université de Wageningen des Pays-Bas ; la production des semences améliorées qui est gérée directement par le CIRAD ; la composante des pratiques saines. On a la composante 5 et la composante 6 qui s’occupent directement de la connexion des producteurs au marché et également de l’évaluation, du suivi des activités du projet. »
Le coordonnateur national de la composante 2 du projet SAFEVEG, représentant de l’Université des Pays-Bas Wageningen University 8 Research (WUR) au Bénin fait aussi savoir que le projet est mis en œuvre au Bénin en collaboration avec les systèmes nationaux de recherche agricole. « Nous envisageons améliorer la productivité en rendant accessible, acceptable et en renforçant la confiance des consommateurs sur les légumes. Cela voudra dire que lorsqu’on va améliorer la productivité, les légumes seront désormais disponibles ; lorsqu’on va travailler avec les producteurs maraichers pour améliorer la qualité des légumes produits, cela va renforcer aussi la confiance des consommateurs et va faciliter également l’accessibilité de ses légumes aux consommateurs. »
Infine, il faudra parvenir à la labellisation des sources de légume. A cet effet, le système participatif de garanti sera usité pour arriver à la marque Bio. Il interpelle aussi les vendeurs de rue. Ceux-ci doivent faire la politique des légumes sains produits localement pour les consommateurs. Sans aucun doute, les petits producteurs sont accompagnés.
Sidoine AHONONGA