Guinée : le président du CNT reconnaît l’insertion du septennat dans la nouvelle Constitution 

Guinée : le président du CNT reconnaît l'insertion du septennat dans la nouvelle Constitution 

Enfin, le président de cet organe législatif de la transition guinéenne s’est exprimé sur le sujet. Avec la nouvelle Constitution, qui attend d’être soumise à référendum avant son adoption et sa promulgation, le mandat présidentiel passe de cinq (5) à sept (7) ans, renouvelable une fois.

Si le texte est adopté à la majorité en septembre 2025 tel qu’il est, le prochain président élu de la Guinée aura désormais un mandat de sept ans, renouvelable une fois. Lors d’une conférence de presse le week-end dernier, Dansa Kourouma, président du CNT (Conseil national de la transition), a largement justifié cette modification.

Selon lui, la préférence pour un mandat de sept ans plutôt que de cinq ans reflète la volonté populaire. Pour appuyer cette version, il a rappelé que la majorité des Guinéens s’étaient prononcés en faveur du septennat lors de la vulgarisation de la nouvelle Constitution.

L’autre argument avancé est qu’un mandat de cinq ans est court pour un président élu dans un pays comme la Guinée, où tout est à refaire. C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, lui et les autres membres du Conseil national de la transition (CNT) ont jugé nécessaire d’opter pour un mandat de sept ans.

La nouvelle Constitution est désormais entre les mains du chef de la transition. Dansa Kourouma la lui a remise la semaine dernière. C’est à cette occasion que la presse a appris le passage du mandat présidentiel de 5 à 7 ans. Une modification discrètement insérée, alors que le texte initial prévoyait un mandat présidentiel de cinq ans.

Bien que président du CNT, un statut qui exige la neutralité, Dansa Kourouma n’a pas hésité à se déclarer prêt à soutenir le général Mamadi Doumbouya si ce dernier décidait de se présenter à la prochaine élection présidentielle.

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