« Une très belle option » du gouvernement au profit de la boulangerie, dit Victor BAKOLE de l’ANAPEB-Bénin

« Une très belle option » du gouvernement au profit de la boulangerie, dit Victor BAKOLE de l’ANAPEB-Bénin

Le pain consommé, résulte d’un long cheminement agricole, technologique et gastronomique. Il existe sous donc de formes multiples.  C’est aussi un produit savoureux créé selon les goûts.

Il est évident que la restauration objective s’impose aujourd’hui dans le secteur au Bénin. En effet, à l’issue du dernier conseil des ministres, une réforme profonde est annoncée dans le secteur de la boulangerie. Le gouvernement veut bien poursuivre ses actions en faveur de l’amélioration de la qualité du pain consommé par la population. L’initiative est pilotée par le ministère de l’industrie et du commerce. Inifine, il y aura plusieurs résultats probants dont la mise en place de guides de bonnes pratiques mais aussi d’un mécanisme de fixation participative des prix.

Que dire de cette mesure gouvernementale ?

Le média béninois Radio Sêdohoun a reçu dans le Grand Direct (11H 45 GMT) de ce lundi 26 mai 2025, le coordonnateur des départements de l’Atlantique et du Littoral de l’Association Nationale des Promoteurs et Exploitants de Boulangerie et de Pâtisserie du Bénin (ANAPEB-Bénin), Victor BAKOLE. Occasion pour cet acteur clé du secteur de la boulangerie de reconnaitre l’opportunité de ladite mesure. Pour lui, c’est « une très belle option parce que là, ça réjouit que le gouvernement puisse penser à ce secteur. Déjà, vous avez vu, le gouvernement a réformé plusieurs secteurs. Et, jusque-là, on n’a pas vu un secteur qui est devenu pire après les réformes du gouvernement. Donc, on n’a pas de quoi à s’inquiéter. C’est arrivé à notre niveau. Ça va porter des changements positifs aussi… »

Victor BAKOLE croit fermement qu’il faut aujourd’hui une réforme en profondeur du secteur parce que le secteur souffre depuis des années. «  Si le gouvernement dit qu’il va réformer, c’est qu’il a constaté qu’il y a des insuffisances et les acteurs même en témoignent. » Depuis plusieurs années, « on ne s’en sort pas. On a pris des initiatives, beaucoup d’efforts mais s’ils ont décidé d’aller au fond, on est partant. Chaque partie a ses responsabilités à jouer. »

A l’en croire, les acteurs de premier plan de la faitière ont toujours fait de leur mieux pour que le secteur « tienne debout » malgré les différentes situations que traverse ledit secteur. Cela dit, l’intervention du gouvernement est bien fondamentale aujourd’hui. « Nous attendons les réformes sur plusieurs aspects. La faillite du blé doit être revue à plate couture, toute la chaine de production, de distribution, de commercialisation. On espère être associé aux différents travaux et à différentes étapes des réformes afin qu’on puisse participer de la meilleure des façons… »

Le coordonnateur des départements de l’Atlantique et du Littoral de l’Association Nationale des Promoteurs et Exploitants de Boulangerie et de Pâtisserie du Bénin (ANAPEB-Bénin) précise que ce qui est annoncé, « n’est pas seulement la réforme du pain. C’est la réforme des acteurs du pain aussi. Donc, à un moment donné, il faudra accompagner le gouvernement pour que nous puissions arrivés à de très bons résultats. » Il ouvre la brève sur par exemple la problématique liée à l’installation des boulangeries et à leur fonctionnement.

Il est donc temps de mettre fin à « des désordres qui sont observés sur le marché du pain au Bénin », conclut-il.

Sidoine AHONONGA

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