Bénin : sur le code pastoral en vigueur, Djanglanmè sensibilise

Bénin : sur le code pastoral en vigueur, Djanglanmè sensibilise

Prévenir vaut mieux que guérir, dit-on. Engagés jusqu’aux os dans la quête permanente de moyens pouvant aider agriculteurs et éleveurs à mieux cohabiter, nombre d’acteurs fourmillent d’initiatives dans ce sens. Et c’est le cas ce 09.05.25 à Djanglanmè, une localité du Sud-Bénin.

Responsabiliser les différents acteurs de la chaine agricole en leur permettant de cerner les contours du code pastoral en vigueur en République du Bénin, c’est l’objectif majeur d’une séance de sensibilisation tenue dans la salle de réunion de l’arrondissement de Djanglanmè dans la commune de Toffo, département de l’Atlantique. En effet, informe la chaîne privée béninoise Radio Sêdohoun, cette initiative de haute portée a réuni autorités locales, agriculteurs, éleveurs mais aussi les forces de l’ordre. Occasion pour le commissaire de première classe à la tête du commissariat de Sey, Mohamed BIO YO, de faire un exposé détaillé sur les risques liés à la mauvaise cohabitation entre agriculteurs et éleveurs. Cet officier de police a également mis l’accent sur les dispositions légales en vigueur, les tenants et les aboutissants desdits textes à respecter à la lettre pour favoriser un climat de quiétude pérenne dans les communautés. Aux pertinentes questions des acteurs présents, il a apporté des réponses limpides saluées de tous.

Quant-au Chef d’Arrondissement de Djanglanmè, Lazarre A. DJANDJINOU, cette séance n’est que la première d’une série qui vise à mettre en relief, les avantages de la cohésion sociale souhaitée de tous. <<Vous n’êtes pas sans savoir que l’arrondissement de Djanglanmè est pratiquement une zone agricole qui connait l’arrivée massive des éleveurs. Pour qu’il n’y ait pas de problème entre ces acteurs, il faut chaque fois les sensibiliser, leur parler afin qu’ils sachent le rôle de chacun dans le vivre-ensemble. Ici, les conflits entre lesdits acteurs n’en manquent pas. Donc, nous leur avons montré ce que dit le code pastoral pour que chacun puisse rester dans son couloir. Les textes sont clairs mais beaucoup d’entre eux, ne les connaissaient pas. Parfois, c’est des conflits suivis de dégâts par ci par là. Il était alors important de leur montrer le couloir qui existe déjà…>> La première autorité de cet arrondissement, reconnaissant les efforts de l’Etat central, dit sa satisfaction à l’issue des échanges. Pour lui, les clarifications apportées aux diverses préoccupations soulevées par la population prouvent à suffisance que le message est bien capté par les uns et les autres.

Notons que les membres du comité multi acteurs étaient aussi au rendez-vous. Après des heures d’échanges, les différents acteurs sont repartis tous heureux, conscients désormais des véritables enjeux du vivre-ensemble et de la cohésion sociale.

Sidoine AHONONGA

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