Examen du CQM au Bénin : « Tous les candidats ont les mêmes chances de réussir », dit le président CCO/Zè Christophe AMOUSSOUVE

Examen du CQM au Bénin : « Tous les candidats ont les mêmes chances de réussir », dit le président CCO/Zè Christophe AMOUSSOUVE

Le CQM, c’est l’apprentissage traditionnel rénové. Afin de combler le vide entre la formation traditionnelle, ouverte à tous, et la formation professionnelle par apprentissage de type dual, à exigences élevées, l’État a instauré le certificat de qualification aux métiers (CQM).

Le CQM concerne les apprentis du secteur de l’artisanat. Ceci, pour stopper la libération traditionnelle, qui soumettait les apprentis au diktat des patrons des ateliers. À l’issue de chaque session, les fruits tiennent souvent la promesse des fleurs ; c’est leest le témoignage du sérieux constaté autour de l’organisation de cet examen. La session d’avril 2025 est en cours sur tout le territoire béninois. À Zè, l’une des plus vastes communes du Bénin, plusieurs apprentis-candidats planchent également. Quelle est déjà la situation après quelques jours de composition ? Reçu dans le Grand Direct (11 H 45 GMT) de la chaine privée béninoise Radio Sêdohoun, ce vendredi 2 mai 2025, l’élu consulaire à la Chambre des métiers de l’artisanat du Bénin (CMA-Bénin), président du comité communal Zè d’organisation du CQM, Christophe AMOUSSOUVE s’est expliqué. À l’en croire, tout se passe bien sans grandes difficultés. À Zè, la plus vaste commune du département de l’Atlantique, trois cent seize apprentis-candidats planchent dans vingt-neuf corps de métiers. Selon lui, « tous les candidats ont les mêmes chances de réussir. » » Tous les artisans et artisanes savent désormais quelle est la trajectoire à suivre en matière de certification de diplômes… »

Christophe AMOUSSOUVE rappelle que le CQM, c’est la reconnaissance par l’État des compétences professionnelles, techniques et générales acquises par l’apprentissage ou par l’exercice d’un métier ou d’une activité professionnelle qualifiante. En effet, l’opérationnalisation du certificat de qualification aux métiers (CQM) depuis quelques moisvise à accorder une priorité à l’éducation en général et à la valorisation de la formation professionnelle par apprentissage en particulier. Avec le CQM rénové, poursuit-il, il s’agit en définitive d’améliorer le système d’apprentissage traditionnel pour faire davantage participer les artisans au développement global du pays.

L’élu consulaire à la Chambre des métiers de l’artisanat du Bénin (CMA-Bénin), président du comité communal Zè d’organisation du CQM,, appelle à une synergie d’actions pour atteindre les objectifs ambitieux. La part de responsabilité des artisans et artisanes est plus grande. Pour le compte de la session en cours, avril 2025, Christophe AMOUSSOUVE souhaite un ‘’cent pour cent’’ « avec foi, c’est-à-dire que cee ce n’est pas une compromission ». . Il s’agirait pour nous de faire un travail vraiment correct qui rassure tous les acteurs,, aussi bien les artisans que les parents et les autorités. « Donc, on n’est pas là pour s’amuser ou pour faire notre bon vouloir,, mais on doit noter convenablement le candidat pendant la composition… » Il s’est réjoui de l’engagement et de l’accompagnement des autorités communales et étatiques. Celles-ci sont même descendues sur les lieux pour doper le moral des uns et des autres.

Le CQM a été institué par le gouvernement béninois pour reconnaître la compétence des apprenants au terme de leur apprentissage. On parle d’un CQM rénové parce que c’est un examen qui est depuis peu organisé dans les règles de l’art. De ce fait, les dispositions nécessaires sont prises à chaque session pour éviter le bordel. Les candidats des différents corps de métiers composent durant plusieurs jours. Ledit examen permet ainsi d’évaluer les compétences pratiques et théoriques des apprentis-candidats en fin de formation.

Au Bénin, le CQM est le seul examen national qui ne se déroule pas exclusivement en langue française, mettant en avant l’inclusivité et la dimension pratique de cette certification. À travers cet examen, les bases d’une économie fondée sur les compétences et l’innovation sont posées. Et c’est la volonté de faire entrer le secteur de l’artisanat béninois dans une nouvelle dynamique  : structuration, reconnaissance et rayonnement. Le certificat de qualification aux métiers vise donc à certifier les compétences professionnelles des artisans et apprenants, facilitant ainsi leur insertion sur le marché du travail formel et leur accès à des contrats ou à des financements.

Sidoine AHONONGA

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