« Le paludisme est une maladie parasitaire mortelle », indique la médecin généraliste Dr Cynthia KPALETE

"Le paludisme est une maladie parasitaire mortelle", indique la médecin généraliste Dr Cynthia KPALETE

Il est célébré chaque 25 avril, la journée mondiale du paludisme. Chaque année, plusieurs personnes sont atteintes du paludisme. C’est en effet un mal qui crée des ennuis au quotidien aux populations.

Le paludisme, cette maladie transmise par un moustique, est responsable de nombreux cas de décès dans le monde. C’est visiblement la première cause de mortalité infantile en Afrique. Au Bénin, d’énormes progrès sont faits dans la prévention et la lutte pour faire reculer cette maladie. Mais que vient corriger en réalité la journée annuelle de ce mal ? À cet effet, la chaine privée béninoise Radio Sêdohoun reçoit dans le Grand Direct (11 h 45 GMT) de ce jeudi 24 avril 2025 la médecin-généraliste Dr Cynthia KPALETE. D’après les détails apportés par cette actrice de la santé, le paludisme est une maladie parasitaire potentiellement mortelle transmise par des moustiques. Il s’agit d’un parasite unicellulaire appelé plasmodium. Le parasite était transmis d’une personne à une autre par les piqûres d’un moustique anophèle femelle, qui a besoin de sang pour nourrir ses œufs.

À en croire Dr Cynthia KPALETE, « il y a plusieurs symptômes qui varient d’une personne à une autre. » Très souvent, on peut avoir une fièvre, des maux de tête, des céphalées, des courbatures, une fatigue intense. Le paludisme est une maladie mortelle, surtout quand c’est les cas graves chez les enfants de 0 à 5 ans et chez les femmes enceintes. Ce sont des sujets un peu vulnérables… » Le partage de moustiquaires initié périodiquement par les autorités sanitaires « réduit le risque de développer la maladie ».

La médecingénéraliste fait savoir que la journée mondiale de lutte contre le paludisme est devenue au fil des ans une occasion exceptionnelle pour souligner la nécessité d’investissements continus et un engagement politique durable en faveur de la prévention du paludisme, mais aussi de lutte contre ce mal. Plusieurs personnes sont touchées par ladite maladie dans le monde chaque année. Ladite journée, instituée par les États membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) lors de l’Assemblée mondiale de la Santé de 2007, vient régler un problème important. Cela permet de dresser un bilan à mi-parcours des actions menées et de faire désormais face aux défis urgents.

Contre le paludisme, la sensibilisation est la clé et la mise en lumière de ce qui a été fait reste capitale. Elle reconnait les efforts de l’État béninois dans la prise d’initiatives efficaces contre la maladie. Toutefois, « tant qu’il reste à faire, c’est que rien n’est fait », fait remarquer la médecingénéraliste. Dr Cynthia KPALETE recommande le renforcement de l’arsenal de sensibilisation notamment dans les zones reculées pour davantage impacter les communautés.

À l’endroit des populations, elle conseille d’éviter à tout prix l’automédication, car cette pratique empire des cas. L’utilisation de la moustiquaire imprégnée d’insecticide à longue durée d’action devient primordiale. En cas de situations particulières, il faudra se rendre dans un centre de santé pour vite poser le diagnostic et prendre, avec l’aide des acteurs assermentés de la santé, les dispositions thérapeutiques qui s’imposent pour se remettre d’aplomb.

Sidoine AHONONGA

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