Le souverain pontife est décédé ce lundi 21 avril, a annoncé le Saint-Siege. Ce au lendemain de Pâques à l’âge de 88 ans, un mois après sa sortie de l’hôpital pour une pneumonie infectieuse.
Sa dernière apparition en public date d’hier dimanche, lors de la célébration de Pâques, place Saint-Pierre au Vatican, pour un bain de foule surprise.
Longtemps alité, le pape François avait quitté l’hôpital Gemelli de Rome le 23 mars, après une convalescence de cinq semaines en raison d’une double pneumonie.
En dépit des recommandations des médecins qui lui avaient conseillé un strict repos de deux mois, il avait multiplié les apparitions publiques ces derniers jours, au contact de la foule et des fidèles.
Ce dimanche 20 avril à cette occasion, il est quand même apparu mais très affaibli en public lors de la célébration Urbi et Orbi, pour fêter Pâques. Il n’a alors prononcé qu’une phrase, très brève. la lecture de son texte ayant été laissée aux soins de l’un de ses collaborateurs.
Le souverain pontife avait aussi avant les célébrations de Pâques, rencontré le vice-président américain J.D. Vance lors d’un court entretien. Un échange qui se voulait un apaisement des tensions entre l’administration Trump et le pape François, dont les visions étaient diamétralement opposées sur de nombreux sujets, notamment l’immigration.
Il avait été élu en 2013 après la démission de Benoît XVI. Tout au long de son pontificat, le premier latino-américain à prendre la tête de l’Église catholique a œuvré à moderniser l’institution et a martelé l’importance de la solidarité, notamment envers les migrants.
Né à Buenos Aires en 1936, fils d’immigrés italiens, brillant intellectuel et ancien ingénieur chimiste, il a consacré l’essentiel de sa carrière professionnelle à enseigner la philosophie, la littérature et la psychologie.
Premier pape venu du continent américain, Jorge Mario Bergoglio avait été élu 266e pape de l’histoire en 2013. Derrière Joseph Ratzinger, c’était lui, déjà, qui avait reçu le plus de suffrages lors du conclave en 2005.