La Namibie envisage d’expulser 500 Américains de son territoire. Une décision en réponse à la chasse aux migrants clandestins en cours aux États-Unis. Dirigé par une femme depuis mars 2025, ce pays d’Afrique australe a annoncé qu’il n’accepterait plus les Américains sans visa ni permis de séjour.
L’expulsion des migrants sans papiers a été l’une des promesses phares de Donald Trump lors de sa reconquête du pouvoir. De retour aux commandes des États-Unis depuis trois mois, il a déjà expulsé des milliers de migrants. Plusieurs autres sont visés, notamment des Africains. Parmi eux, des Namibiens. Mais concernant ceux-ci, les autorités de leur pays ont répliqué.
Cette semaine, la présidente namibienne Netumbo Nandi-Ndaitwah a ordonné l’expulsion de 500 Américains. Elle a ajouté que des visas sont désormais obligatoires pour les Américains désirant se rendre en Namibie. Deux décisions qu’elle a justifiées par la situation actuelle des migrants noirs aux États-Unis.
Le président Trump est connu pour son dégoût envers les migrants clandestins. Lors de la campagne électorale de 2024, il les a qualifiés de « bandits » et les a tenus responsables de la recrudescence de la criminalité aux États-Unis.
Sa perception d’eux n’a pas changé. Au contraire, elle reste la même. L’une de ses priorités est de tous les expulser du sol américain. II le réitère souvent malgré la tension que cela provoque entre lui et les pays d’origine de ces migrants.