Il est célébré chaque 27 février, la journée mondiale des ONG. L’initiative de ladite journée a été fondée en 2009 par l’étudiant universitaire Marcis Liors Skadmanis. Marcis a d’abord pensé à l’idée initiale lors de sa maîtrise en droit international.
Son désir de voir un meilleur avenir pour l’ensemble du monde et sa passion pour trouver de nouvelles solutions pour le développement mondial est ce qui l’a conduit à établir cette initiative tout en croyant que l’innovation est la clé d’un avenir plus durable.
La Journée mondiale des ONG a été officiellement reconnue le 17 avril 2010 par douze pays du Forum des ONG de la mer Baltique à Vilnius, en Lituanie. La création des ONG se poursuit. Le respect des normes pose parfois problème. Quelle est la situation actuelle dans le département de l’Atlantiqueau Bénin ? À cet effet, la chaine privée béninoise Radio Sêdohoun a reçu dans le Grand Direct (11 H 45) de ce jeudi 27 février 2025, le chef de service des associations, des cultes, de la chefferie traditionnelle et des partis politiques à la direction départementale Atlantique de l’Intérieur et de la sécurité publique.
Selon Narcisse LIHOUNHINTO, aux termes d’un décret pris en 2001 fixant les conditions d’existence et les modalités de fonctionnement des organisations, une ONG est « une association nationale à but non lucratif créée par une initiative privée pour le compte des personnes physiques ou morales en vue d’exercer une activité d’intérêt général, de solidarité et de coopération volontaire pour le développement… »
Il fait la nuance entre une ONG et une association. À l’en croire, « une ONG est d’abord une association, mais une association ». C’est d’abord une convention à laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun d’une façon permanente leurs connaissances ou mettent en commun leurs activités… » L’organisation non gouvernementale contribue ainsi directement ou indirectement à l’amélioration des conditions des communautés à la base.
De l’état des lieux fait dans le département de l’Atlantique en 2022, Narcisse LIHOUNHINTO précise que sur la légalité des activités et le financement des associations et ONG, la situation n’est pas reluisante. Le chef du service des associations, des cultes, de la chefferie traditionnelle et des partis politiques à la direction départementale Atlantique de l’intérieur et de la sécurité publique révèle des manquements aux textes en vigueur, notamment le défaut de notification de modifications apportées à l’organe dirigeant de certaines ONG, l’absence de sièges, etc.
Aussi, les ONG « sac au dos » continuent de dicter leur loi. À cet effet, celui-ci rassure de la poursuite sans relâche du combat contre les promoteurs concernés. C’est un travail de longue haleine et les irrégularités notées seront progressivement corrigées, soutient-il avec fermeté. Toutefois, il évoque une sensibilisation continue et plus accrue, soulignant quelques sanctions prévues pour violation des normes en la matière.
Sidoine AHONONGA