Après le décès tragique de Babacar Diagne, un jeune victime d’agression au sortir du combat de lutte Ama Baldé-Franc du dimanche 16 février, le ministère de l’intérieur et de la Sécurité publique a décidé de suspendre la couverture des combats de lutte.
Une suspension « jusqu’à nouvel ordre » et ce sur toute l’étendue du territoire national a annoncé le communiqué de la Division Communication et des Relations Publiques de la Police nationale parvenu à notre rédaction. Selon toujours le texte, « des actes de vandalisme, des dégradations de biens publics et privés, et d’autres atteintes aux biens et aux personnes ont été constatés ».
Cette décision de l’autorité survient après des actes de vandalisme et des violences survenues peu après le verdict du combat dont le summum a été le décès mortel du jeune Babacar Diagne. Âgé d’une trentaine d’années, une bande qui voulait s’emparer de sa moto et face à son refus lui aurait fracassé la tête avec une brique.
Aussi, bon nombre d’amateurs n’ont pu accéder a l’arène même après avoir acheté leurs billets. La jauge maximale de l’arène atteinte, les responsables de la Police nationale ont dû fermer les portes pour éviter un éventuel drame.
Le ministère de la Sécurité Publique a déploré un « énième manquement du Comité national de gestion de la lutte (CNG) qui a une fois de plus fait fi du respect des horaires, des recommandations et injonctions et de la définition d’itinéraires entre supporters des deux adversaires ».