Murs éventrés, vitres cassées et plafonds perforés, c’est le visage que présente le domicile d’Abdoul Sakho, activiste de la société civile. Un kidnapping brutal, opéré en pleine nuit du 19 février devant sa famille, dont sa mère et son épouse.
Ce qui porte à trois le nombre d’acteurs sociaux à tomber entre les mains de ravisseurs inconnus, mais identifiés en tenue militaire. On n’ignore la destination du jeune Sakho pour le moment. Ce qui inquiète sa famille, témoin oculaire de son enlèvement.
Les kidnappings sont devenus récurrents sous le CNRD. De juillet à décembre, quatre victimes enregistrées, à savoir Foniké Mengué et Billo Bah du FNDC, l’ancien ministre des Mines et de la Géologie Saadou Nimaga et le journaliste Habib Marouane. Abdoul Sakho est le 6ᵉ sur la liste.
Le kidnapping d’Abdoul Sakho est le premier du genre de l’année 2025. Il survient dans un contexte où plusieurs autres voix critiques vivent le même sort, dont certaines depuis plusieurs mois.
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