Premier responsable de la Fédération béninoise d’athlétisme (FBA), Viérin DEGON est réélu sans anicroche à la tête de cette fédération pour un mandat de quatre ans, aussi, pour une olympiade 2024-2028 plus réussie.
L’attachement aux bonnes valeurs est une réalité à la FBA. Entre 2020 et 2024, beaucoup d’actions ont été posées. Les athlètes Odile AHOUANWANOU, Noélie YARIGO et tous les autres ont fièrement représenté le Bénin, notamment aux Jeux africains et aux championnats d’Afrique, sans oublier les Jeux olympiques 2024. Il faut davantage travailler à atteindre les objectifs qu’ambitionnent les réformes entreprises par le gouvernement.
Pour y parvenir, le Président reconduit a fait savoir que le plan stratégique de développement est la voie susceptible de faire évoluer l’athlétisme. Ainsi, tous les acteurs à divers niveaux doivent l’adopter en posant des actes pour sa réalisation.
Comment la nouvelle équipe compte-t-elle relever les défis essentiels ?
Reçu dans le Grand Direct de Radio Sêdohoun d’Agbotagon, ce mardi 07 janvier 2025, Viérin DEGON a dévoilé sa feuille de route. Il a d’abord tenu à rappeler que « l’athlétisme est une passion » pour lui ; une discipline dans laquelle il s’est lancé depuis 1985.
Abordant, ensuite, le bilan de sa première mandature à la tête de la FBA, M. DEGON apporte des précisions : « Faits marquants du premier mandat : la victoire à la 3ᵉ place de Noëlie YARIGO au 800 m aux championnats du monde en salle où elle a obtenu, pour la toute première fois, la médaille de bronze. Je vais aussi citer la 3ᵉ victoire d’Odile AHOUANHOUANOU aux championnats d’Afrique où elle a obtenu pour la 3ᵉ fois successivement la médaille d’or. Je vais citer pêle-mêle d’autres résultats individuels que le peuple béninois peut-être n’a pas su : la 4ᵉ place aux championnats d’Afrique au triple saut de Yohan qui a battu le record du Bénin établi depuis très longtemps avec sa 4ᵉ place, mais personne n’en a parlé parce que Yohan n’a pas eu de médailles… Nous avons également des résultats individuels de certains jeunes athlètes… »
Dans ses explications, celui-ci a aussi indiqué que d’autres actions fortes seront posées. « Tant qu’il reste à faire, rien n’est encore fait. » Avec ce que nous avons entamé depuis 2016 jusqu’à maintenant, je vois qu’il est normal de continuer pour aller un peu plus loin. Déjà en 2025, nous avons le championnat du monde en salle, où Noëlie est déjà qualifiée pour y prendre part en mars prochain. Nous avons aussi les championnats du monde où elle est déjà qualifiée. Et nous aurons les championnats d’Afrique U-18, U-20 en Algérie. Nous aurons à continuer dans les formations. La Fédération béninoise d’athlétisme dispose désormais d’une boussole. Et cette boussole, c’est pour tout le monde. Nous allons nous mettre encore au travail pour faire mieux pendant ce mandat. »
S’agissant des axes d’action, « nous avons les dispositifs institutionnels et organisationnels. Nous aurons à tisser des partenariats et à nouer des relations. Notre troisième action, c’est bien sûr la communication. Quatrième action, la compétition. Il faut accompagner les athlètes, développer le capital humain.
La tâche est immense, mais nous savons que si les moyens accompagnent, nous allons atteindre nos objectifs pour que, d’ici 2028, nous puissions placer en finale au moins un athlète aux Jeux olympiques et, pourquoi pas, en 2032, espérer la médaille.
«Nous n’aurons pas droit à l’erreur pendant ce mandat-là », fait-il savoir.
Sidoine AHONONGA