Comme une traînée de poudre, les sextapes du très puissant haut fonctionnaire equato-guineen surnommé Bello ont créé un buzz international sur les réseaux sociaux.
Objet d’une enquête sur des transferts d’argent public, Baltasar Ebang Engonga dans les liens de la détention à la prison de Black Beach a vu son dossier se corser par un autre scandale.
Il s’agit d’une centaine de videos de rapports sexuels retrouvé dans ses ordinateurs et téléphones. Et certaines de ses partenaires sont des épouses de personnalités influentes.
Baltsar est le directeur de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF). Mais face à l’ampleur du scandale, le président Teodoro Obiang Nguema l’a révoqué de ses fonctions par décret présidentiel, accusé dans un témoignage diffusé par la télévision d’Etat d’avoir conservé ces vidéos sans le consentement des femmes impliquées..
Il n’est pas un inconnu du public. C’est aussi le fils d’un autre homme très connu à Malabo, l’ancien ministre d’Etat et président de la commission de la Communauté économique et monétaire d’Afrique Centrale (Cemac) Baltasar Engonga Edjo’o.
La diffusion des vidéos devenue virale pour ce quinquagénaire marié et père de famille a poussé les autorités équato-guinéenne à limiter le flux dans le pays pour arrêter les téléchargements. Mais c’était sans compter la curiosité des internautes qui en ont fabriqué des chansons, danses et photomontages. Mieux, il s’est fait attribuer le trophée du »ballon d’or 2024″ par moment ou s’est constitué un médicament pour la puissance sexuelle baptise »Balthazariem ». C’est dire que les vidéos intimes de cet homme a suscité beaucoup de commentaires et des parodies sur les réseaux sociaux en Guinée équatoriale et à l’international.
Le hastag #BaltasarEbangEngonga a été l’un des sujets les plus commentés cette semaine mis à part l’élection présidentielle américaine.
Les vidéos ont été tournées à des dates inconnues dans différents lieux dont son bureau au ministère des finances et avec différentes partenaires.
D’ailleurs, la semaine dernière, le procureur général de la République Anatolio Nguema avait assuré une probable poursuite pour délit de « santé publique » si les examens médicaux effectués sur Baltasar révélaient une infection d’une maladie sexuellement transmissible.
Pour certains du camp de l’opposition, ce scandale démontre une dérive autoritaire manifeste depuis que le plan de succession dynastique a été mis en œuvre pour faciliter l’accession au pouvoir du fils du président de la république. Ils invitent pour leur part à réfléchir sur la propension des plus hautes autorités à être souvent les premiers à enfeindre le droit à la vie privée.