Plus de 120 hectares de riz ont été dévastés par la montée des eaux du fleuve Sénégal. L’information a été confirmée par Abdoulaye Mountaga Sall, président de l’Union des producteurs de Ndouloumadji Dembé.
« Nous avons dénombré deux périmètres irrigués villageois (PIV) d’une superficie totale de plus 75 hectares et un autre champ appartenant à une famille, d’une surface de 18 hectares qui sont désormais sous les eaux, faisant un total de 93 ha », a déclaré Abdoulaye Mountaga Sall, président de l’Union des producteurs de Ndouloumadji Dembé.
Ces champs inondés étaient exploités par un collectif de 45 membres.
L’eau continue de progresser à grande vitesse vers d’autres champs rizicoles de ce village de la commune de Nabadji Civol.
Certains producteurs « tentent par divers moyens de freiner » l’avancée de la crue, pour éviter que leurs cultures ne soient submergées.
Avec cette situation, les producteurs n’ont aucun espoir de retrouver leurs champs, car, dès que l’eau envahit les cultures, ces dernières sont détruites”, explique le président de l’Union des producteurs qui signale que les cultures étaient presque à leur stade final. « Il ne restait qu’à retirer les épis et passer à la décortication », a-t-il dit.
À Woudourou ( au Nord Est du Sénégal) , la situation est tout aussi grave. La digue protégeant les champs a cédé, entraînant l’inondation de 19 périmètres irrigués villageois, soit 30 hectares en tout.
La montée des eaux est telle qu’elle a submergé les épis de riz, causant des pertes totales pour les producteurs.
Les jardins maraîchers localisés en bordure du fleuve sont également touchés.
Le producteur, dont le champ est encore épargné par la montée des eaux, soutient qu’une situation pareille n’avait plus été enregistrée dans ce village, depuis 2012.
Les eaux du fleuve avaient détruit des périmètres rizicoles en 2007 et 2011.