L’institut national de l’hygiène publique (INHP) de la Côte d’Ivoire a informé l’Agence France Presse (AFP) de 28 cas de Mpox recences dans le pays mardi (20.08.2024).
L’INHP a enregistré ce 20 août selon le Dr Daouda Coulibaly 28cas dont un décès. Toutefois il estime que « la situation n’est pas alarmante puisque l’épidémie n’est qu’à ses débuts, il n’y a pas de flambée. »
Dr Coulibaly d’ajouter que « la surveillance est renforcée, il faut aussi casser les chaînes de transmission, identifier les contacts des cas, les isoler et les suivre. »
Par ailleurs, un précédent bilan fait le 1er août faisait état de 06 cas cas » non mortels » selon toujours le médecin.
Depuis la résurgence de cas de Mpox en Afrique en début d’année, un nouveau variant plus transmissible et plus mortel dénommé clade 1b a vu le jour en République démocratique du Congo(RDC).
Si pour la Côte d’Ivoire, les premiers cas de Mpox identifiés en début d’année correspondaient à la souche de la précédente épidémie mondiale survenue en 2022, le clade 2, des analyses sont en cours pour trouver les nouveaux cas détectés.
Cette recrudescence du variole du singe a poussé l’organisation mondiale de la santé(OMS) à déclencher son plus haut niveau d’alerte sanitaire le 14 août dernier. Une urgence de santé publique de portée internationale car outre la RDC, la Côte d’Ivoire, des cas de clade 1b ont également été détectés dans d’autres pays d’Afrique de l’Est et en Suède.
La République démocratique du Congo est de loin le pays le plus touché avec au moins 16000 cas dont 548 mortels.