Comme souvent, circuler à Conakry en saison pluvieuse est un véritable calvaire. Sur l’autoroute Le Prince, l’une des deux plus grandes de la capitale guinéenne, presque tous les ronds-points sont dégradés. Des trous partout, occasionnant des bouchons qui s’étendent parfois jusqu’à 2 kilomètres ou plus.
De Sonfonia à Kagbelen, c’est pire. Les ronds-points ou carrefours de ce long tronçon de l’autoroute Le Prince sont tous dans une dégradation très avancée. Pour les franchir en véhicule, surtout à des heures de pointe (le matin ou le soir), il faut souvent patienter 30 minutes ou plus.
Quand il pleut fortement sur la ville, la circulation devient quasiment impossible sur cette longue partie de l’autoroute Le Prince. Les ronds-points se retrouvent débordés d’eau avec leurs nombreux trous et cela oblige les transporteurs à immobiliser leurs engins. Ils le font par peur de les plonger accidentellement dans ces trous et de finir avec des pneus crevés ou embourbés.
Avec le CNRD au pouvoir, la priorité en infrastructure routière semble être les routes secondaires. Autrement, les contournantes. Beaucoup d’entre elles ont d’ailleurs été bitumées. Par contre, les parties dégradées des deux autoroutes de la ville, à savoir Le Prince et Fidel Castro, restent, elles, mises de côté. Cela, malgré les nombreux cris de cœur sur leur état par les usagers.
Au carrefour de la Cimenterie, toujours sur le long tronçon Sonfonia – Kagbelen, c’est comme sur une piste rurale. Que des nappes d’eau et de la boue partout. À cela s’ajoute la montagne d’ordure juste en bordure de route. L’endroit est transformé en dépotoir depuis plusieurs mois.
Un peu loin, le rond-point numéro 10, connu à Conakry sous l’appellation T10. De nouveau en chantier, car la première réalisation n’ayant pas été de qualité, il est l’autre lieu infernal pour les automobilistes.
La Guinée est un pays où certaines préoccupations ont toujours été d’actualité. C’est le cas notamment de la dégradation avancée des routes et du manque d’électricité ou d’eau.