Plus de 13 millions d’africains menacés par la pauvreté

Bergères et leurs troupeaux à un point de distribution d'eau dans la région Somali d'Ethiopie, en janvier dernier (archives).

Ce sont exactement 13,5 millions de personnes en Afrique de l’Ouest qui pourraient basculer dans la pauvreté d’ici à 2050, à cause des chocs climatiques, selon un rapport de la Banque Mondiale.

Ce constat ressort de l’atelier de validation des besoins en renforcement des capacités, organisé par la Direction du changement climatique, de la transition écologique et des financements verts du Sénégal (DCCTEFV).
La rencontre qui a eu lieu les 15 et 16 juillet 2024 à Dakar a pour objectif de se pencher sur les effets du changement climatique sur le continent qui commencent à faire des dégâts. Selon les experts, l’Afrique est le plus faible pollueur avec moins de 4% des émissions loin derrière les Etats unis, la Chine et l’Europe.

Le document explique comment le changement climatique constitue une problématique par rapport aux pays africains, notamment côtiers.
Présente à cet atelier de validation, la directrice du changement climatique et de la transition écologique au ministère de l’environnement, Madeleine Diouf a souligné ses inquiétudes sur le rapport de la Banque mondiale.
« la Banque mondiale a fait un rapport (et même nous sommes en train de travailler sur le rapport du Sénégal face aux changements climatiques) en 2022 notifiant que 13 millions d’africains de l’ouest sont fortement sensibles aux effets du changements climatiques. Nous le vivons au niveau Sénégal, au niveau de la sous-région, dans le Sahel. Les déficits pluviométriques vont créer des problèmes de production de rendements au niveau de l’agriculture et de l’élevage ».

Pour la directrice de la DCCTEFV, il est impératif d’agir rapidement pour atténuer les conséquences du changement climatique, qui est devenu une réalité indéniable affectant les domaines économiques, politiques et environnementaux.
Madame Sarr précise que la mise en œuvre de ces mesures nécessitera l’engagement de toutes les parties prenantes, y compris le public, le privé, les organisations de la société civile, les partenaires au développement, les acteurs locaux et les universitaires.

Ndeye Mour Sembene

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