Peu de changements sont notés par rapport à la loi électorale précédente pour l’élection présidentielle du 06 octobre prochain. La nouveauté étant que les candidats ne peuvent plus être binationaux.
Pour devenir président le 06 octobre prochain, les prétendants devront abandonner leur autre nationalité pendant la campagne et non après une éventuelle victoire. Aussi, les prétendants au fauteuil présidentiel doivent obtenir les signatures de dix députés ou de dix représentants de la Chambre des régions et des districts.
Ils peuvent aussi bénéficier du parrainage de 40 présidents de collectivités locales ou de 10000 citoyens.
Toutefois, l’âge minimum des candidats a été relevé de 35 à 40 ans. Et comme avant seuls les musulmans peuvent participer.
L’instance en charge de l’organisation de l’élection (ISIE) a précisé la possibilité de candidature pour les désireux privés de leur libertés. En effet, il est permis aux politiciens et opposants actuellement en prison de se présenter à l’élection présidentielle. Seulement les cas spécifiques seront traités dans le cadre de la loi et de la réglementation selon l’instance supérieure indépendante pour les élections (Isie).
Serait ce une réponse à ceux qui accusent Kais Saied de dérive autoritaire?
Dans tous les cas, le président a accru ses pouvoirs en juillet 2021 lorsqu’il a fait adopter une nouvelle constitution, limogé son premier ministre et gelé le parlement avant de le dissoudre. Faisant passer la Tunisie d’un régime parlementaire à un régime ultra présidentialiste.
L’instance électorale a établi le calendrier: le dépôt des candidatures prendra le 06 août. La campagne électorale va se dérouler du 14 septembre au 4 octobre.