Au Kenya, la loi de finances risque de pousser William Ruto à la porte

Supporters of the National Super Alliance (NASA) gesture in Nairobi on October 11, 2017 during street protests by NASA to call for the resignation of Independent Electoral and Boundaries Commission (IEBC) officials over claims of bungling the August presidential vote, which was nullified by the Supreme Court. Supporters of Kenya's opposition leader Raila Odinga took to the streets as poll officials mull their next move after his withdrawal from a presidential election plunged the country into uncharted waters. / AFP PHOTO / TONY KARUMBA

La génération Z n’est pas prête pour lâcher. C’est ce mouvement de contestation issu du projet de loi de finances mis en place par William Ruto. Ce mardi (02 07 2024), une nouvelle journée de manifestation a eu lieu à Nairobi. Ce, près d’une semaine après l’annonce du président kenyan du retrait de la loi .

Pour cette matinée encore, les appels à manifester se sont poursuivis dans le centre ville de la capitale. Et les manifestants ont eu droit a une dispersion de la foule par des policiers qui ont passé près de deux heures en patrouille. Des tirs de gaz lacrymogènes et des canons à eau n’ont laissé aucune chance de rassemblement à une foule dispersée par des hommes en tenue anti-émeute.

Le fait nouveau noté par rapport à la semaine dernière est la présence de nombreux policiers habillés en civil, armés de matraques en bois.

Pour rappe, la répression de la semaine dernière a fait état de 39 morts selon la commission nationale kenyanne des droits de l’homme. Un bilan réfuté par le chef de l’Etat qui lui en a reconnu 19 avant de l’avoir qualifié de criminels dimanche l(30 06 2024) lors d’une interview.

Le mouvement de contestation s’est finalement muée en un mouvement national de défiance envers le président. Il exige désormais le départ de William Ruto. Dans les rues, on demande la fin des violences policières et justice pour les victimes de la répression.

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