Que cache une seconde évaluation des partis politiques en Guinée ?

En Guinée, les partis politiques seront évalués à nouveau. C’est la deuxième fois en l’espace d’un an que le régime en place décide de le faire. L’opération commence mercredi prochain. Mais certains ténors de l’opposition y voient une stratégie d’élimination contre eux. C’est le cas notamment du camp de Cellou Dalein Diallo et de celui de Sidya Touré.

Cette fois, c’est le mode de financement des partis politiques qui est principalement concerné par la vérification annoncée. Mais pour l’UFR (Union des forces républicaines) de Sidya Touré, il s’agit plutôt d’un moyen d’élimination de « tout obstacle au maintien au pouvoir du général Mamadi Doumbouya ».

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Même perception chez l’UFDG (Union des forces démocratiques de Guinée) de Cellou Dalein Diallo vis-à-vis de la décision du ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation d’évaluer à nouveau les partis politiques du pays. La formation politique, d’ailleurs la principale de l’opposition guinéenne, s’étonne de l’initiative. Mais ses responsables préviennent qu’ils l’accepteront autant de fois que voudront les auteurs. Une manière de dire qu’ils sont sûrs d’être en règle.

L’année dernière, le RPG (Rassemblement du peuple de Guinée), parti de l’ancien président Alpha Condé, avait refusé d’être évalué. C’est le seul des plus connus du pays qui était réticent à toute évaluation. Les autres tels que l’UFDG et l’UFR s’étaient soumis à la vérification. Reste à savoir si la formation politique maintiendra la même position pour la nouvelle évaluation annoncée.

Oury Maci Bah

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