Les services fiscaux sénégalais mobilisent plus de 800 milliards de recettes au premier trimestre

Le ministère des Finances et du Budget a rendu public son rapport d’exécution budgétaire du premier trimestre de l’année 2024. Le document traite entre autres des moyens de mobilisation interne et externe pouvant permettre d’atteindre l’objectif fixé à 4693,80 milliards Fcfa.

Selon le document, les ressources du budget général mobilisées à la fin mars 2004 s’élèvent à 803,24 milliards FCFA soit un taux d’exécution de 17,11% par rapport à l(objectif annuel de 4693,80 milliards FCFA fixé par la loi de finances initiale de 2024 (LFI 2024).

Par rapport à la même période en 2023 (789.30 milliards FCFA), la mobilisation de ces ressources a enregistré une hausse de 13,94 milliards FCFA en valeur absolue, soit 1.8% en valeur relative.

Les ressources du budget général mobilisées jusqu’à fin mars 2024 sont essentiellement composées de ressources internes (recettes fiscales et recettes non fiscales) pour une part de 96.5%.

Selon la même source , à la fin du premier trimestre 2024, les ressources internes du budget général ont été recouvrées à hauteur de 775,18 milliards FCFA, soit un taux de réalisation de 83.7% par rapport à l’objectif fixé pour le premier trimestre (926,32 milliards FCFA)

Elles sont ainsi constituées de recettes fiscales (735,45 milliards FCPA) el de recettes non fiscales (30,76 milliards FCFA).

Comparé à la même période de l’année 2023, le recouvrement des ressources internes est en hausse de 17,10 milliards FCFA (soit 2.26%), une augmentation expliquée par le niveau de recouvrement des recettes fiscales de +28,28 milliards FCFA (soit +4.0%), atténuées par un repli des recettes non fiscales de -11,18% (soit -22,0%).

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Les dons reçus au cours du premier trimestre de 2024 s’élèvent à 28,06 milliards FCFA, représentant un taux d’exécution de 9,24% des prévisions de la loi de finances initiale (LFI) 2024. Ils sont exclusivement constitués de dons en capital destinés à financer des projets d’investissement durant le premier trimestre.

Les tirages sur dons en capital proviennent pour 83,5% des principaux partenaires que sont respectivement : I’USAID (34,1%), l’AFD (18,9%), la GIZ (17,3%), et la Banque mondiale (13%).

Par ailleurs, la dette globale des 171 structures se chiffre à 371,29 milliards FCFA. Elle se décompose en dettes d’exploitation pour un montant de 226,77 milliards FCFA et dettes bancaires pour un montant de 144,52 milliards FCFA.

La dette bancaire est constituée d’emprunts 144,38 milliards FCFA et de découverts de 0,15 milliards FCFA alors que la dette d’exploitation qui s’élève à 226,77 milliards FCFA est ainsi décomposée : dettes fournisseurs de 150,76 milliards FCFA : dettes fiscales de 54,18 milliards FCFA ot dettes sociales de 21,83 milliards FCFA.

En outre, le ministère des Finances, par l’intermédiaire de sa direction de la programmation des budgets, a récemment déposé à l’Assemblée nationale le document de programmation budgétaire et économique pluriannuel pour la période 2025-2027. Ce dépôt marque une étape clé dans la préparation des orientations budgétaires du pays pour les années à venir.

Les discussions sur ce document crucial devraient débuter d’ici la fin du mois, lorsque les plénières seront ouvertes à l’Assemblée nationale. Ces débats d’orientations budgétaires permettront aux parlementaires d’examiner et de discuter les principales priorités économiques et financières pour les trois prochaines années, afin d’assurer une gestion rigoureuse et efficiente des ressources publiques.

A.K.Coulibaly

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