L’ ANC contraint à un gouvernement de coalition

Un gouvernement d’union nationale s’est imposé à l’Anc au lendemain des élections générales. Le parti de Cyril Ramaphosa n’a pas eu d’autres choix que de quémander l’union aux partis d’opposition pour espérer la réélection du président Ramaphosa.

Ce qui a semblé lui réussir du moins pour certains d’entre eux.

Mercredi (12 06 2024) déjà, l’Inkhata Freedoom Party (IFP) le parti zoulou a annoncé avoir rejoint le gouvernement d’union nationale proposé par l’Anc. Son dirigeant Velenkosini Hlabisa expliquant ce geste par une mise en avant pour la stabilité et la priorité aux intérêts de l’Afrique du Sud. Un engagement prôné par le parti tout au long de la campagne électorale arrivé en cinquième position lors du scrutin et qui devra compter 17 députés.

Une probable réélection de Ramaphosa?

Ce vendredi (14 06 2024) va débuter la première session du parlement. Les députés vont choisir le Président et le vice-président de l’Assemblée avant de se tourner vers l’élection du président de la République.

Une occasion qui était depuis 30 ans qu’une simple formalité pour le congrès national africain.

Cependant pour cette fois, l’histoire connait un tournant décisif puisque l’ANC va se présenter devant une assemblée sans majorité absolue. Même si le parti reste la plus grosse formation politique avec 159 députés sur les 400.
Les négociations entamées pour un gouvernement d’union nationale étaient toujours en cours jusqu’à ce jeudi soir (13 06 2024).

Et il faut ajouter à part l’Ifp, autre fois important parti rival, l’Alliance démocratique qui a répondu favorablement à l’Anc.
Tandis que celui du gauche radicale comme l’EFF de Julius Malema ou encore le MK de Jacob Zuma qui a obtenu 58 députés comptent boycotter cette première séance.
Toutefois leurs défections pour ce gouvernement d’union nationale ne devrait pas trop impacter sur l’élection puisque l’ANC a lui seul détient plus d’un tiers des sièges.

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