Le plan B des autorités de Guinée après la fermeture de médias privés

Le colonel Mamadi Doumbouya, présidant une cérémonie de prestation de serment de deux promotions d'élèves officiers médecins et d'élèves officiers d'active

La Radio nationale guinéenne est de retour à Labé, une des principales villes du pays. Le signal dans cette partie de la Guinée a été rétabli après dix ans de panne. Une remise en marche dans un contexte difficile pour la presse privée locale.

Deux des stations sur place, à savoir Espace FM et Djoma FM, respectivement des groupes Hadafo média et de Djoma média, sont fermées sur décision des autorités de la transition. Près de deux semaines après, voilà l’antenne locale de la Radio nationale désormais rétablie. L’acte semble être une manière pour l’État de combler le vide causé par sa fermeture de deux des médias les plus écoutés de la région.

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Des responsables de ces organes de presse apprécient le retour du signal de la Radio nationale à Labé. Mais d’après eux, cela ne peut empêcher le vide qu’ils affirment déjà effectif dans le milieu médiatique de la ville.

« C’est une bonne chose que la radio nationale soit rétablie ici à Labé. Mais si l’État pense que c’est le moyen pour combler le vide créé par sa fermeture de nos médias, il se trompe », a réagi sous l’anonymat le responsable d’un des deux médias locaux.

Les autorités guinéennes promettent de relancer l’accessibilité de la Radio nationale dans les autres zones du pays où elle ne l’est plus. Parallèlement à cet engagement, les médias privés récemment fermés commencent à tomber dans l’oubli et ceux qui sont encore opérationnels restent confrontés au risque de voir leurs licences aussi retirées.

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