C’est la fin d’un rêve pour l’ex-Président de l’Afrique du Sud. Jacob Zuma a été disqualifié des élections générales prévues le 29 mai prochain suite à une décision de la Cour constitutionnelle, rendue publique ce lundi.
C’est la juge Leona Theron qui a lu le contenu de la décision de la Cour constitutionnelle sud-africaine excluant l’ancien chef de l’État desdites élections. Comme on pouvait s’y attendre, le motif évoqué est la condamnation dont Zuma a fait l’objet en 2021.
« Monsieur Zuma a été reconnu coupable d’une infraction et condamné à une peine d’emprisonnement de plus de 12 mois », a-t-elle lu.
Elle a ajouté que : « Par conséquent, il (Jacob Zuma) ne peut être membre de l’Assemblée nationale et ne peut se présenter aux élections ».
N’étant plus de l’ANC, parti fondé par Nelson Mandela et au compte duquel il a été élu président de la République le 6 mai 2009 puis réélu le 24 mai 2014, Zuma était candidat aux élections générales à venir sous une autre formation politique récemment créée avec pour appellation « Umkhonto we Sizwe ». Une phrase en zoulou, l’une des langues parlées en Afrique du Sud. Elle signifie en français « fer de lance de la nation ».
Mais finalement, lesdites élections se dérouleront sans Jacob Zuma. Un coup dur pour lui qui voulait passer d’ancien président à député.