Du 07 Novembre au 07 décembre, c’est la nouvelle date convenue pour la tenue de la biennale de l’art africain contemporain.
Depuis quelques jours, des doutes planaient sur son ouverture. Initialement prévue du 16 mai au 16 juin prochain, cette 15ème édition allait tout droit vers un report. Pour cause, des voix se sont élevées pour réclamer un audit. C’est le cas d’Amadou Diop, coordinateur du collectif des artistes indépendants du Sénégal.
D’après lui, une gestion catastrophique sur les priorités lors des deux dernières éditions doit pousser à un diagnostic sérieux pour redorer la biennale. Amadou Diop estime que le budget d’un milliard de l’édition de 2022 n’a pas fait l’objet d’une vraie évaluation avec les parties prenantes. Raison pour laquelle, il invite les nouvelles autorités à ne pas maintenir la période retenue au risque de contracter des dettes préjudiciables pour l’avenir du Dak’Art.
Et au vu de l’évolution de la situation, le collectif a obtenu gain de cause. Les nouvelles autorités à travers son ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ont sorti un communiqué faisant état du report de cet événement international. Le gouvernement tient à réaffirmer son engagement en faveur des arts et de la culture.
D’où la nécessité impérieuse d’organiser « la biennale dans des conditions optimales, à la hauteur de son envergure et de sa réputation de rendez vous historique des amateurs d’art du monde comme précisé selon les termes du communiqué ».
Auparavant, nos tentatives de joindre la direction de la biennale à travers son secrétariat général sont jusque là restées vaines. Cependant, il est important de préciser que ce cri de cœur du collectif des artistes indépendants a été entendu. Est ce la raison de ce report?
Ce rassemblement de la communauté artistique a vu le jour en 1992 à Dakar.Elle aura réussi depuis lors à proposer des offres artistiques grâce à la palette diversifiée de la créativité artistique des créateurs africains surtout vivant sur le continent.
Ndeye Aissatou Diouf