Le rapport d’Amnesty International sur la situation des droits de l’Homme pour l’année 2022-2023 est rendu public mercredi (25.04.24).
Cette fois encore, la Guinée figure parmi les pays concernés. Elle est reprochée de plusieurs cas de violation des droits humains. Dans le document, pour chacun des pays cités, des faits marquants par leur gravité sont notés. En ce qui concerne la Guinée, les exemples donnés sont entre autres le meurtre de Thierno Mamadou Diallo, 19 ans, à Conakry, suite à une manifestation contre l’augmentation du prix des produits pétroliers. C’était le 1er juillet 2022. Amnesty International considère des « membres des forces de sécurité comme responsables du crime commis ».
L’autre fait que l’organisation évoque pour justifier son placement de la Guinée parmi les pays où les droits de l’Homme sont violés, c’est l’assassinat par balles de six personnes le 1er septembre 2022 à Kankan, une région au nord-est de la Guinée. Les victimes faisaient partie des manifestants contre une entreprise minière accusée de ne pas tenir ses engagements vis-à-vis des localités impactées par ses activités.
Autre cas de violation évoquée par Amnesty International, le viol. En plus d’affirmer que c’est de la réalité dans le pays, il indique que les victimes font face à « un manque de protection, d’accès et de disponibilité en matière de soins médicaux, de services de santé sexuelle et reproductive, de soutien psychologique et d’assistance juridique et sociale ».