Initialement prévue le 17 avril, la séance plénière pour le renouvellement des instances de la chambre des représentants a été reporté, occasionnant le retard du face à face entre le chef du gouvernement avec les parlementaires.
En effet, des divergences sont intervenues entre l’Union socialiste des forces populaires (Usfp) et le Mouvement populaire (MP), l’une convoitant la présidence de la commission alors que l’autre insistait sur le maintien de la composition de l’actuel bureau.
Une composition qui ne respecte, cependant, pas la représentation proportionnelle d’après le président de la chambre des représentants Rachid Talbi Alami qui estime qu’il est indiqué dans l’article 62 de la constitution que « l’élection des membres du bureau a lieu à la représentation proportionnelle des groupes ».
Or, actuellement ce bureau composé de 13 membres en plus du président permet à l’opposition d’y être représenté avec trois membres seulement.
Dès lors la composition du bureau durant ce premier mi-mandat est par définition « illégitime » selon Rachid Alami, dans une lettre adressée au chef du gouvernement, lui demandant de reporter la séance à une date ultérieure.
Ndeye Aissatou Diouf