La Commission de la Cédéao, l’Union européenne et le Digital for Development (D4D) Hub, explorent avec les pays membres de la Cédéao, les bonnes pratiques et expériences en matière de signature électronique certifiée.
A l’issue d’un atelier en ligne organisé fin mars 2024, les experts de ces organisations ont discuté des priorités de l’organisation ouest africaine à prendre en compte dans le développement d’une politique régionale de certification de signature électronique et de l’approche technique requise.
Les experts des États membres de la Cédéao se sont s’appuyés sur la convention de Malabo ainsi que sur l’acte additionnel de l’organisation sur les transactions électroniques. Ainsi, la Commission de la Cédéao s’est engagée à coordonner la transformation numérique de la région avec des programmes de la gouvernance électronique et du commerce électronique. Ces deux aspects sont reconnus comme étant des bases fondamentales cruciales pour une économie et une société numérique avec des services en ligne à l’échelle mondiale.
«Pour garantir la confiance des citoyens et des entrepriseset assurer leur pleine participation au monde numérique notamment au commerce électronique et au gouvernement électronique, il est essentiel de lever les défis associés notamment ceux afférents à l’identité numérique et la signature électronique certifiée, qui sont des conditions préalables essentielles à la plupart des interactions juridiquement contraignantes entre les usagers des services en ligne », a soutenu Folake Olagunju, chef de programme principal Internet, Cyber sécurité & E-applications.
L’appui de l’Union européenne apporté à la Cédéao s’inscrit dans le cadre de la stratégie Global Gateway et de l’engagement pris en février 2022 lors du sommet UE-Union Africaine de soutenir le continent en faveur d’une transition verte et inclusive. En clair, il s’agit de mise en œuvre d’un paquet d’investissements à hauteur de 150 milliards d’euro dans les infrastructures de transport, énergie et numérique.
«L’appui fourni à la Cédéao pour l’organisation de cet atelier constitue une première étape vers l’établissement d’une collaboration visant à la création d’un environnement régional numérique, harmonisé et sécurisé, propice à la gouvernance et au commerce électroniques et au-delà à l’établissement d’un marché unique du numérique contribuant à l’approfondissement de l’intégration économique régionale », dit un communique de l’organisation sous régionale.