2 milliards d’euros à l’issue de la Conférence à Paris pour le Soudan

La communauté internationale s’est engagée à donner 2 milliards d’euros sous forme d’aide au Soudan.
Ce soutien financier devra permettre de répondre aux besoins les plus urgents, selon le président français Emmanuel Macron, hôte de la Conférence.

 Ces fonds sont destinés aux besoins »de santé, de sécurité alimentaire et nutritionnelle ou encore de l’éducation et la protection des plus vulnérables ».

Toujours selon Emmanuel Macron, les pays membres de l’Union européenne vont participer à hauteur de 900 (neuf cent millions) d’euros dont 110 (cent dix millions) pour Paris, 244 (deux cent quarante-quatre) pour Berlin, 350 (trois cent cinquante)pour Bruxelles, et pour Washington 138 (cent trente-huit millions) d’euros.

Par ailleurs, quatorze pays dont l’Allemagne, la France, les États-Unis, le , Tchad, Djibouti ainsi que l’ONU ont dans une déclaration conjointe appelé  » tous les acteurs étrangers » à la cessation de soutien armé ou matériel aux parties du conflit.

En effet, depuis une année, le Soudan est en proie à une guerre entre les forces loyales au chef d’armée Abdel Fattah Al Burkhane et celles de son ancien adjoint des forces paramilitaires de soutien rapide Mohamed Hamdane Daglo.

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a depuis les Nations Unies évoqué de probables » crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » commises par les deux parties.

Dans la foulée, le chef de la diplomatie européenne Joseph Borell a parlé de la « pression internationale » qui, seule peut pousser les belligérants à négocier.

Le chef de la diplomatie tchadienne lui emboite le pas en affirmant qu’au-delà du financement un cessez-le-feu immédiat est le seul gage au risque de voir le Soudan se désintégrer. Ce qui pourrait déstabiliser toute la corne de l’Afrique car la guerre a poussé de nombreux soudanais à se réfugier dans les pays voisins.

La directrice exécutive du programme alimentaire mondiale (PAM) de renchérir que la crise alimentaire actuelle au Soudan pourrait être « la plus jamais connue ».

Outre la famine, les civils sont victimes de violences sexuelles massives, de massacres ethniques et d’exécutions selon Will Carter, directeur au Soudan du Norwegian Refugee Council (Conseil Norvégien pour les réfugiés) au Soudan.

 

Ndeye Aissatou Diouf

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