Près de deux cent cinquante (250) experts étaient réunis à Kinshasa ce 13 avril 2024, avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l’Africa CDC. Leur objectif : élaborer des stratégies pour endiguer la propagation et la montée en puissance de la variole simienne, plus connue sous le nom de virus Mpox.
La situation est alarmante en Afrique, avec plus de 92 000 cas humains signalés dans plus de 110 pays. En 2023, la RDC a été l’un des pays les plus touchés en 2023, avec 14 600 cas et 654 décès.
Pour combattre cette épidémie, les experts s’engagent à coordonner leurs efforts en matière de diagnostic, d’optimisation des laboratoires et de recherche sur les vaccins.
Le Dr Ngashi Ngongo, chef de cabinet et responsable du bureau exécutif de l’Africa CDC, estime que l’atténuation de l’impact du virus Mpox en Afrique passe non seulement par le renforcement de la surveillance, mais aussi par la facilitation du renforcement des capacités de préparation et de réponse, notamment en répondant rapidement aux épidémies et en s’engageant auprès des communautés touchées.
L’OMS, par la voix de sa directrice régionale, le Dr Matshidiso Moeti, s’engage également à travailler sur de nombreux aspects du sujet, notamment en accompagnant les efforts par le renforcement des capacités de surveillance, la communication des risques et l’engagement communautaire.
« Il est essentiel de commencer au niveau local, national puis mondial avant de s’impliquer pleinement dans la collaboration avec les gouvernements pour faire progresser le programme“, a-t-elle souligné.
Par ailleurs, douze (12) ministres de la santé de pays africains ont décidé d’un commun accord de créer un plan d’action pour lutter contre le Mpox.
Ce plan d’action préconise des mesures visant à prévenir, détecter et contrôler la propagation de la maladie, avec pour objectif la protection des populations africaines pour un avenir plus résilient et plus sûr.
Ndeye Aïssatou Diouf pour les Nouvelles d’Afrique