À Sefadou, une localité située dans l’est de la Sierra Leone, un incident a eu lieu jeudi dernier quand Musa Kamara, un éleveur âgé de 70 ans, a tenté d’empoisonner son chien, accusé d’avoir mordu une chèvre. Dans l’intention de punir ce chien pour son comportement, Kamara a mélangé du poison à la nourriture, espérant que l’animal ingurgiterait le piège mortel. Cependant, le chien a évité la nourriture empoisonnée, et ce sont cinquante poulets de la ferme de Kamara qui en ont consommé par erreur et sont morts quelques minutes après.
La perte soudaine de la moitié de sa volaille a profondément affecté Kamara, le plongeant dans une grande détresse émotionnelle. La difficulté de le consoler témoigne de l’ampleur de son chagrin face à cet accident inattendu. À Sefadou, une règle non écrite mais strictement suivie stipule que tout chien qui s’attaque à un animal domestique destiné à la consommation humaine doit être éliminé par son propriétaire ou par quiconque en ayant l’opportunité.
Depuis l’incident, le chien à l’origine de cette chaîne d’événements malheureux n’a pas été revu. Une alerte a été lancée dans la communauté avec des instructions claires pour que l’animal soit abattu dès qu’il sera repéré. Cet événement souligne les conséquences imprévues que peuvent avoir des actes de vengeance sur les autres êtres vivants et rappelle l’importance de la prudence.