Le premier jour de grève générale illimitée déclenchée par le mouvement syndical guinéen a marqué un ralentissement notable des activités à Conakry, particulièrement le long de la célèbre route Prince, reliant les quartiers dynamiques de la cité Enco 5 à Bambeto, en passant par Cosa et Koloma. Cette initiative syndicale, la première sous l’égide du Comité National pour le Rassemblement et le Développement (CNRD), a entraîné la fermeture des écoles, une circulation quasi inexistante, et un arrêt des activités commerciales, avec une présence renforcée des forces de l’ordre dans ces zones.
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Jusqu’à présent, la situation reste tendue mais sans incidents majeurs, bien que le potentiel pour des confrontations soit palpable. Cette grève fait écho à l’arrestation et à l’incarcération de Sekou Jamal Pendessa, secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse en Guinée, exacerbant les tensions.
Les leaders syndicaux ont été invités à une réunion cruciale ce lundi avec les chefs religieux du pays, dans une tentative habituelle de ces derniers de médier entre les grévistes et un État actuellement sans gouvernement depuis une semaine. Ce rendez-vous crucial pourrait déterminer la suite des événements dans un pays en proie à une période d’incertitude politique et sociale.
