Élection en suspend : des manifestations de tous bords à Dakar

Des centaines de Sénégalais ont convergé pacifiquement à Dakar, exprimant des revendications divergentes liées à la présidentielle. D’un côté, des manifestants ont pressé le président de la République, Macky Sall, à organiser les élections avant la fin de son mandat le 2 avril. De l’autre, des partisans ont défendu le bilan de Sall, écorné par le report du scrutin.

Prévu initialement le 25 février, le vote présidentiel a été repoussé par Macky Sall, provoquant une onde de choc. Bien que le Conseil constitutionnel ait annulé la décision, la date du scrutin demeure inconnue. Un mouvement politique et citoyen exige la tenue des élections avant le 2 avril.

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Les deux manifestations, organisées par la coalition d’opposition F24 et un collectif pro-Macky Sall, ont mis en lumière les clivages dans la société sénégalaise. Tandis que certains réclament des élections, d’autres soutiennent le président sortant, soulignant son bilan et critiquant les manifestations antérieures.

La tension persiste alors que le président Sall, face à des pressions multiples, envisage un dialogue avec les acteurs politiques et sociaux pour déterminer la nouvelle date du scrutin. Malgré l’annonce de la réouverture de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, le climat politique reste tendu, avec des opposants appelant à la libération de figures telles qu’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

La situation incertaine souligne l’urgence d’une résolution pacifique et d’un dialogue inclusif pour apaiser les tensions et garantir un processus électoral transparent. La société civile, représentée par le collectif Aar Sunu, cherche l’intervention du Conseil constitutionnel pour fixer la date du scrutin et dépasser l’impasse politique.

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