Guinée : les centrales syndicales font dos au dialogue avec le gouvernement à cause d’un préalable

Les pourparlers entre gouvernement et syndicats ont mal débuté en Guinée. Les deux parties se sont retrouvées lundi à Conakry pour discuter des revendications posées. Mais les représentants syndicaux ont quitté la salle aussitôt que les échanges ont été engagés. Ils refusent de continuer tant que, disent-ils, leur préalable n’aura pas été satisfait.

Ce préalable, c’est la libération de Sekou Jamal Pendessa, secrétaire général du Syndicat de la presse de Guinée, en prison depuis bientôt un mois. À leur sortie de la salle, les syndicalistes ont martelé ne pouvoir discuter avec la partie gouvernementale pendant que leur camarade est toujours incarcéré à la maison centrale de Conakry.

Les autres revendications sont notamment la baisse des prix des denrées de première nécessité, l’arrêt de la restriction des réseaux sociaux et la levée du brouillage d’ondes. Le dialogue mal débuté lundi est une initiative du ministère de la Fonction publique. Quand celui-ci a reçu le préavis de grève des syndicats, il a mandaté le Conseil de dialogue de prendre contact avec eux pour une solution rapide. Mais le résultat espéré pourrait ne pas être atteint. En tout cas, pour le moment, la grève annoncée pour le 17 février semble inévitable.

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